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Les Animaux Fantastiques par Lucky Burton et Ciné Studio.

Critique par Ciné Studio.
Étant un grand fan de la saga Harry Potter , je ne pouvais qu'attendre impatiemment la sortie du premier spin-off de la saga. De plus on retrouve David Yates au commande , celui qui avait réalisé les 4 derniers films du sorcier à lunettes.
Donc que donne ce film .... Eh bien pour ma part j'ai vraiment beaucoup aimé , mais dans l'ensemble c'est bon mais avec des défauts.
La réalisation est propre et soigné comme les 4 films Harry Potter que Yates a réalisé. Les décors et les effets spéciaux nous replonge dans cette univers fantastique de la saga. Nous faisons la connaissance des créatures de la valise qui sont toutes superbes , même si certaines sont vites passés.
Au niveau du scénario c'est une chasse au animaux fantastiques avec en fond l'histoire qui se forme et qui se poursuivra dans les prochains opus de la saga , et qui l'on espère traitera la relation entre Dumbledore et Grindelwald. On espère aussi revoir les animaux fantastiques mais d'une autre manière que dans ce film , car dans ce dernier ils servent surtout pour la chasse.
Au casting on retrouve Eddie Redmayne dans le rôle de Nobert Dragonneau qui est très bon je trouve. Il a son style à lui et ne copie pas le jeu de Daniel Radcliffe quand il jouait Harry Potter. Il y a aussi Colin Farell qui est très charismatique ... et bien sur on retrouve le petit gros amusant qui est joué par Dan Fogler , mais son personnage a beau être cliché il est quand même attachant.
On retrouve aussi pas mal de petites choses un peu partout de la saga Harry Potter comme les Reliques de la mort , le nom de l'école de Poudlard ou encore le transplanage utilisé pas mal de fois.
Au final ce film n'est pas parfait , mais il sert surtout à introduire les personnages et les animaux fantastiques dans cette nouvelle saga.
Pour ma part j'ai vraiment beaucoup aimé et j'ai hâte de voir le deuxième opus.
Note: 17/20
Critique par Lucky Burton.
La saga Harry Potter est pour moi, une des meilleures sagas de l'histoire du cinéma. Non seulement elle a su évolué avec son public mais en plus elle n'a jamais vraiment fait de faux pas, même si les films n'était pas tous parfait aucun n'est vraiment mauvais et chacun a apporté une nouvelle chose à l'univers du jeune sorciers. Et je trouve que Les Animaux Fantastiques est un digne héritier des Harry Potter.
Non seulement le film apporte de nouveau personnage aussi attachant et intéressent les uns que les autres, mais en plus le film a voulu parler au fan d'Harry Potter qui ont grandi avec la saga, comme je l'ai dit plus haut vous verrez que le premier Harry Potter est un film pour enfants et que le dernier est sombre, les Animaux Fantastiques a suivi l'exemple et est donc un film très sombre. Pour les acteurs je les ai trouvés incroyablement bon, Eddie Redmayne, Ezra Miller, Dan Floger et Katherine Waterston sont ceux qui ressorte le plus, leur jeux d'acteurs sont incroyable et ils ont chacun une personnalité bien à eux, après, les effets spéciaux sont incroyable, les animaux on limite l'air réel, et le film amène encore quelque chose de nouveau dans l'univers de J.K. Rowling, les sorciers en Amérique et plein d'Animaux Fantastiques dont on a jamais entendu parler !
C'est incroyable qu'une saga comme ça dont on croit tout connaître arrive encore à nous surprendre et a nous impressionné, j'en ai pris plein les yeux pendant toute la séance et à la fin du film je me suis dit « Oh non, déjà ! », vraiment j'ai incroyablement pris mon pieds !
Le seul reproche que je pourrai faire au film c'est de tout nous dévoilé d'un coup, le film apporte tellement de nouvelle choses que j'ai peur d'être déçu pour les prochains opus, je ne comprends pas ce qu'ils peuvent nous raconter de nouveau ! J'ai quand même à de voir les 5 suites de ce Les Animaux Fantastiques qui est sans doutes, un des meilleurs Harry Potter.
Note : 19,5/20
Mademoiselle par LouLaProduction

Quelle splendeur !
Le maître coréen nous promène donc de faux-semblants en tromperie, pour déboucher finalement sur une version qui fait étonnamment figure de brûlot féministe. Après avoir été martyrisées, humiliées et sous-estimées par toutes sortes de personnages masculins, les deux femmes du film sortent grandies de leur aventure.

La réalisation est virtuose, Chan-Wook gère l'espace de ce manoir Sino-Anglais sinistre avec tact. Ce qui est encore plus fort, c'est le montage qui cache les moments clés (ce qui donne l'impression de survoler la première partie avec les scènes manquantes, visible mais sacrifice nécessaire et logique pour donner plus de force à la partie qui suit), il pense quand même à placer des repères pour que nous ne soyons pas perdu dans le temps une fois l'histoire redémarrée depuis un autre point de vue. La narration ne se perd pas et on remarque de multiples subtilités visuelles qui vont et reviennent pour donner sens à chaque image mais pas trop pour ne pas perdre le fil.
Mademoiselle est ponctué de morceaux de bravoure ahurissants (comme les lectures érotiques par exemple). On pourra estimer qu'il est un peu froid pour être vraiment génial, à l'image des scènes de sexe qui ne sont pas d'une folle sensualité, mais le plaisir intellectuel et sensoriel que procure le film en fait un des grands moments cinématographiques de l'année.
La réalisation est virtuose, Chan-Wook gère l'espace de ce manoir Sino-Anglais sinistre avec tact. Ce qui est encore plus fort, c'est le montage qui cache les moments clés (ce qui donne l'impression de survoler la première partie avec les scènes manquantes, visible mais sacrifice nécessaire et logique pour donner plus de force à la partie qui suit), il pense quand même à placer des repères pour que nous ne soyons pas perdu dans le temps une fois l'histoire redémarrée depuis un autre point de vue. La narration ne se perd pas et on remarque de multiples subtilités visuelles qui vont et reviennent pour donner sens à chaque image mais pas trop pour ne pas perdre le fil.Park Chan-Wook s'amuse avec nous, sadique certes, mais extrêmement clair et talentueux. On prend du plaisir à se faire manipuler de la sorte, de même que les personnages.
Avec ce réalisateur derrière la caméra, la prestation des acteurs ne pouvaient êtres qu'au maximum. Suffisamment investis dans leur personnages pour porter l'histoire qui part pourtant dans des moments sensuels et d'autres glauques (sérieux, je les félicite de rester concentrer avec toutes ces histoires salaces et cochonnes entre l'oncle et Hideko, et si ce n'était que ça...).
Pour finir, Mademoiselle de Park Chan-Wook est à conseiller. D'abord parce qu'il s'agit de l'un des meilleurs films de l'année 2016 avec The Revenant et Les 8 Salopards, mais surtout parce qu'il s'agit d'un coup de maître en terme de suspense et de romance. Un incontournable et peut-être même un futur classique.
Note : 20/20

Tu ne tueras point par LouLaProduction

C'est avec poésie et amour que Mel Gibson revient à la réalisation. Ce dernier s'attaque maintenant à la Seconde Guerre Mondiale en parlant du lâche devenu héros, le soldat Desmond Doss.
Pour être franc, ce film est un réel coup de coeur. Je ne sais pas où donner de la tête, il y a tellement de choses à dire. Tout d'abord, le film est réparti en deux parties bien distinctes. La première parle de l'enfance du héros ainsi que ses différentes péripéties pour entrer dans l'armée. Cette partie, bien que moins intéressante, reste tout de même essentielle, elle pose les bases d'une romance mignonne bien qu'un petit peu survolé et d'un personnage joué par un Andrew Garfield au sommet, vraiment attachant.
Le film dans cette première partie projette un sentiment de malaise puisqu'on subit les différentes douleurs que peut ressentir le héros. Elle est aussi à la fois très chrétienne, mais n'est pas utilisée à mauvais escient. Cette religion est la principale source de foi pour le héros, c'est ce qui le pousse à sauver des vies et à être courageux.
Dans la deuxième partie, on entre dans l'enfer du champ de bataille, et Gibson nous le fait sentir. Ce dernier utilise le gore, les ralentis et la foi du héros pour nous infliger le sentiment de dégoût, on n'aime pas les images que l'on voit mais on aime ce film. Le personnage devient iconique dans des moments de bravoure et de stress amplifiés par une musique envoûtante et héroïque.Tu ne tueras point est un film choc, emporté par une sublime réalisation ainsi que des acteurs excellents, bien que maladroit, notamment dans sa romance principale. Il faut voir ce film !
Note : 17/20
Inferno par SixthBlood et Loulaproduction

Critique par SixthBlood.
Je n'avais pas aimé Da Vinci Code et Anges et Démons, les deux premiers films mettant en scène le personnage de Robert Langdon. Je suis tout de même allé voir ce nouvel opus, en espérant qu'il relève le niveau. Et bah... au final, pas vraiment.
Ce que je n'aime pas dans cette saga, c'est qu'à chaque fois, on part d'une idée vraiment intéressante qui peut faire un bon film mystère, mais au final le scénario se veut tellement complexe avec tellement d'éléments à retenir qu'il finit par perdre le spectateur. Et c'est un peu ce qui s'est passé pour moi durant le visionnage du film. On a beau nous faire voyager en passant de Florence à Instanbul, à part quelques scènes plutôt intéressantes, le film est vraiment long et se complique inutilement les choses, et je me suis donc plus ennuyé qu'autre chose.
Pour ce qui est de la réalisation de Ron Howard, elle est efficace. Je retiendrais surtout les scènes d'hallucinations de Langdon qui sont vraiment bien fichues. À part ça, le film se contente de plans plutôt basiques, mais efficace pour un blockbuster de ce genre. Les acteurs sont dans l'ensemble plutôt bons, Tom Hanks crève l'écran, pour notre plus grand bonheur. Malheureusement, on donne peu d'intérêt aux personnages, à cause de la faible qualité du scénario du film. Leurs enjeux dramatiques passent donc à la trappe.
Si vous avez apprécié les deux premiers films (Da Vinci Code / Anges et Démons), je pense que ce nouveau volet peut vous plaire, vu que c'est à peu près le même schéma scénaristique. Par contre, si vous aviez, comme moi, peu aimé les deux premiers films, il y'a peu de chance que ce film vous plaise. Ce n'est pas une honte, ce n'est pas une purge, mais comme c'est, sans surprise, décevant. Cet univers n'est définitivement pas fait pour moi...
Note : 9/20

Aprés le sympa mais long Da Vinci Code et le divertissant Anges & Démons, Ron Howard revient pour réaliser une nouvelle aventure du personnage joué par l'excellent Tom Hanks : Robert Langdon.
Ce dernier est entraîné dans un monde angoissant centré sur l'une des plus durables et mystérieux chefs-d'œuvre littéraires: l'Enfer de Dante.
Alors ça va être difficile de parler de ce film, puisque j'aime et je n'aime pas cette saga. Chaque film possède une réalisation à la fois excellente mais au extrêmement bancal, souvent à cause du scénario. Ce que je veux dire par là c'est que les très bonnes idées se succèdent mais sont souvent cassées voire annulé à cause d'un scénario extrêmement bancal par moments. Le rythme est souvent mal géré, même si Anges & Démon corrige ce problème selon moi.
Bref, pourquoi j'énumère ces défauts ? Parce que Inferno les reprend tous et sans exception. Tout d'abord, le film s'ouvre sur un générique qui va, en soi, nous introduire tous les défauts de la 1ére partie du film. Le générique est peu lisible, presque épileptique, tout comme les visions de Robert Langdon. Ces visions sont très mal amenées, au bout de quelques minutes notre oeil nous fait mal, le montage est épileptique, voire mauvais. Mais les images sont belles, et extrêmement fortes en métaphores, ces dernières sont vachement apocalyptiques et auraient pu, dans sa durée, faire un très bon film !
En soi, la première partie du film est intéressante, c'est la partie la plus prenante et la plus divertissante. Mais en entrant dans la deuxième partie, le rythme se stabilise pour nous proposer 20/30 minutes d'ennui. Cette dernière retire la couche d'action introduite précédemment dans le film, on passe notre temps dans des musées et... c'est tout. Le sentiment d'enquête n'est pas présent dans le film, ce qui retire tout le charme qu'il y'avait dans le reste de la saga, le spectateur ne peut participer à celle-ci, ce qui est un réel défaut et ce qui en fait un film lambda et un blockbuster point innovateur.Et c'est là qu'arrive une suite de twists qui vont gâcher toute la fin de ce métrage, des twists pas du tout originals, ne possédant aucune logique et ajoutant une multitude d'incohérences dans cette adaptation.
Pour conclure, ce métrage possède une réalisation satisfaisante ainsi que des acteurs tous excellents. Mais le réel défaut se situe dans son scénario, ce dernier est vide et extrêmement bancal. C'est donc un film qui a du mal à entrer dans la saga, mais qui peut nous faire passer un assez bon moment. il est décevant, mais de par des bonnes idées, il vaut tout de même le coup de le voir.Note : 11/20
La folle histoire de Max & Léon par LouLaProduction

J'attendais ce film avec pas mal d'impatience car j'ai toujours été très sceptique du passage Youtube vers le grand écran. Ça n'a pour l'instant jamais vraiment marché selon moi car la majorité des créateurs ne parviennent pas à quitter cette sensation de petit format sur Internet. Et puis je l'attendais aussi car surtout, j'aime le Palmashow et je me demandais à quoi pouvait ressembler leur passage au cinéma.
Autant dire que c'est jusqu'à maintenant la meilleure transition sur grand écran que j'ai pu voir. Et ce, en plusieurs points. Déjà, Jonathan Barré qui est un ami de Grégoire Ludig et David Marsais depuis toujours a su poser les bases d'un film de guerre en s'inspirant pas mal des vieux blockbusters des années 80 dans le style visuel, même si cela se passe durant la 2nde guerre mondiale. Avec l'humour en plus, le film n'est pas sans rappeler parfois La Grande Vadrouille. C'est donc une belle petite surprise de ce côté-là.
Le scénario, aussi absurde soit-il, est fidèle à l'humour du Palmashow même si certaines blagues sont parfois trop répétitives et lourdes selon les situations. Mais ce que j'aime par dessus tout dans ce ton décalé, c'est cette volonté qu'a le film de vouloir identifier le spectateur avec des personnages. C'est-à-dire que, à travers une histoire qui sera racontée en parti par les Max et Léon, ceux qui les écoutent font office de critiques, entre celui qui va "aimer l'intrigue et la façon dont ils posent les personnages" et un autre qui va, au contraire trouver l'histoire "longue, inutile, besoin de resserrer un peu." Le spectateur le plus sceptique se retrouve confronté à cette blague que je trouve bien mise en place dans le film, qui ne pourra que se reconnaître dans ces jugements donnés par les personnages. Alors soit il sera frustré, soit il sera amusé. On partira ensuite souvent sur de l'humour assez noir et osé, en passant par des situations très absurdes et des dialogues parfois très efficaces.
Mais il reste le même problème que les autres tentatives c'est qu'on dirait quand même une longue vidéo Youtube, soit un film à sketchs. Alors ça pourrait ne pas être un défaut, il existe des films à sketchs, mais ça ne marche pas pour un film qui se veut aventureux. On ne sent pas assez l'aventure justement, on a plus l'impression que chaque séquence fait office de sketch Youtube de 5 minutes, avec une chute à la fin, des blagues bien rythmées. C'est une toute première tentative pour le Palmashow de sortir de leurs parodies et sketchs, et ils s'en sortent franchement bien.
La Folle Histoire de Max et Léon est une comédie qui reste plaisante et divertissante avec des blagues qui marchent et des guests très souvent imprévisibles et assez drôles. C'est rythmé sur le montage et la photographie est très belle et orientée vers les années 80.
Note : 14/20
Mr Wolff par LouLaProduction

Mr Wolff était un film que j'attendais, non seulement à cause de sa bande annonce qui me plaisait mais aussi par son casting et son réalisateur Gavin O'connor. En effet celui-ci a su me tirer une larme et me rendre nerveux lors de mon visionnage de Warrior avec Tom Hardy et Joel Edgerton. C'est donc avec l'espoir d'une certaine qualité que je suis entré dans la salle de mon cinéma.
Mr Wolff est un film certes qui ne marquera pas, mais qui se laisse regarder. Si le film présente des défauts, notamment dans son rythme et le fait que l'histoire se montre assez complexe avec les relations entre les personnages, il n'en reste pas moins bien construit et possédé d'une tension efficace. La mise en scène est immersive et réaliste, offrant une certaine violence nerveuse.
En effet la réalisation est brute, la plupart du temps en mouvement et parvient à créer une ambiance happante, le tout aidé par une BO de Mark Isham assez efficace. Mr Wolff est une œuvre brutale, remplie de rebondissements plus ou moins prévisibles, mais qui remplit son contrat. Toutefois la mise en scène n'est pas la seule force du long-métrage. Il repose aussi sur son casting. Ben Affleck campe cet autiste surdoué
Il joue avec une aisance saisissante. Le cinéma a longuement créé des personnages autistes doté d'un génie extraordinaire. Ici, Christian Wolff est froid, monolithique et asocial malgré lui, couvert de multiples identités dont il se sert pour des tâches rudes.
Il est entouré de Anna Kendrick (End of Watch), JK Simmons (Whiplash) et Jon Bernthal (Fury), tous très bons eux aussi, et leurs personnages sont bien écrits, humains et suffisamment bien exploités.
Sans réel humour et créant même des situations de malaise, Mr Wolff est un film pulp à l'allure de thriller et policier dramatique. Une œuvre qui sort du sentier des productions habituelles dont nous sommes habitués, un film certes sans émotions dramatiques comme Warrior mais qui montre un cinéma d'action intelligent et relativement novateur.
Note : 14,5/20
Doctor Strange par Sixthblood et Forbben Cobb

Critique par Sixthblood.
Je n'ai jamais été un grand fan de super-héros, et encore moins un fan de Marvel. Sur les 4 films du MCU que j'ai vu, aucun ne m'a réellement plu, et Doctor Strange ne m'intéressait pas réellement de base. En réalité, l'une des raisons majeures pour laquelle je suis allé voir ce film, c'est parce que c'est réalisé par Scott Derrickson, notamment connu pour avoir réalisé Sinister, un de mes films d'horreur préférés.
Je suis donc un néophyte de l'univers du personnage, je suis allé voir le film en tant que cinéphile voulant élargir ses connaissances et non pas en tant que fan Marvel. Et j'arrive à la conclusion que, bah, c'était bien. Et bah ouais.
Déjà, on sent que le film a des idées visuelles ambitieuses et c'est
vraiment pas fait à moitié, les effets spéciaux du film sont vraiment
impressionnants et font un peu penser à Inception (même si on voit
clairement que ça n'est pas non plus la même chose).
En soit, le film est un très bon divertissement. Le rythme est vraiment
bien géré, les acteurs sont irréprochables et l'humour est bien dosé
sans être trop envahissant (pour une fois que Marvel gère ça bien). Le
film offre donc au spectateur un spectacle honnête et de bonne facture.
Mais n'est pas non plus sans défauts. Le scénario est efficace, mais
n'est pas non plus tétanisant. Le plus gros problème du film réside dans
l'écriture des personnages. Dans l'ensemble, les personnages ne sont
pas d'une originalité poignante, le personnage principal étant, par
exemple, une redite de ce qu'à pu faire Marvel auparavant. J'éviterais
de parler de la sous-romance un peu inutile du film, mais surtout, et là
c'est problématique, le méchant du film est vraiment osef. À aucun
moment, je n'ai ressenti quelconque émotion pour ce personnage, ce qui
est assez limite pour un antagoniste principal, aucun charisme, nada.
En dehors de ça, j'ai passé un agréable moment devant ce film, il a ses
qualités et ses défauts, rien de bien bien marquant, mais le résultat
est positif.
Note : 14/20
Critique par Forbben Cobb.
Marvel... la boîte de production qui a fait treize fois le même film, revient et nous propose le Sorcier Suprême sur le devant de la scène, porté à l'écran par Scott Derrickson, le réalisateur de l'excellent film d'horreur "Sinister".
Malgré une réalisation très efficace et bien pensée et des effets-spéciaux surprenants, le film est pour ma part une déception. Le fait tout d'abord d'en faire une origin-story est décevant puisque nous avons l'impression de voir un remake du premier "Iron Man" encore une fois, les deux personnages d'ailleurs étant sensé avoir la même personnalité. L'écriture du personnage est également à mon sens un point noir puisqu'à aucun moment il ne transparaît comme étant arrogant ou égoïste, contrairement aux dires des autres personnages. Pour ce sui est des autres personnages ils ne servent à rien finalement, on ne s'attache à aucun, et comme on ne change pas une équipe qui gagne : le méchant, Kaecelius joué par Mads Mikkelsen, est innutile, exactement comme le Soldat de l'Hiver dans "Winter Soldier" et "Civil War".
Avec le multiverse présenté, je m'attendais à ce que le personnage passe entre les dimensions pour régler les problèmes qui y surviennent, mais non. Encore une fois, l'origin-story déçoit pas son inintérêt. Seul le grand méchant final est dans une autre dimension mais termine de la façon la plus insultante qui soit, compte tenu de sa puissance.
Je n'ai enfin absolument pas été diverti par ce film, usant d'un humour idiot et de scènes d'action toutes plus épileptiques les unes que les autres. Encore une fois, le film ne vaut le coup que pour sa réalisation, même plagiée du chef d'oeuvre "Inception" de Christopher Nolan. Même le casting est parvenu à me décevoir, malgré une distribution remarquable.
Une arnaque à mon sens qui me prouve encore une fois que Marvel fait n'importe quoi et s'en fout
Note : 9/20
The Siege of Jadotville par LouLaProduction.

The Siege of Jadotville est l'exemple parfait de l'importance d'un scénario dans la création d'un film de guerre. Nous avons ici un long-métrage dont le concept lorgne de nombreuses productions plus réussies. Après-tout, quoi de mieux que de montrer un groupe de braves gens peu nombreux, sous-entraînés et sous-armés, se tenir debout et combattre une injustice. Cette histoire, nous l'avons vu des milliers de fois, mais il semblerait que Kevin Brodbin (Constantine) n'ait jamais visionné l'un de ces longs-métrages.
Pour réussir un film comme The Siege of Jadotville, il nous faut des protagonistes et des antagonistes crédibles. Malheureusement, le film n'a aucun de ces deux éléments cruciaux. D'un côté, l'armée irlandaise a à sa tête un commandant peu crédible qui est incapable d'avoir une véritable stature à l'écran. Même que son bras droit se révèle être un protagoniste plus crédible et plus envoûtant. De l'autre côté, les forces ennemies ne sont représentées que par l'équivalent belge de la mascotte de la chaîne de restaurants KFC et que par un légionnaire français qui n'a que trop peu de temps à l'écran. Tous les autres membres importants des deux armées ne sont que des figurants, des figurants incapables d'avoir une véritable émotion ou un simple prénom, des figurants que The Siege of Jadotville n'a aucune envie de développer.
Pire encore, The Siege of Jadotville est un vrai bordel au niveau de sa construction. Puisqu'il n'y a pas de véritable ennemi à combattre, le long-métrage tente de reposer son intrigue sur le fait que Charles de Gaulle était de mèche avec Tshombe et sur le fait sur les têtes dirigeantes de l'ONU étaient des êtres incompétents, incapables de prendre une bonne décision. Mais, puisque The Siege of Jadotville est assez court, toute cette dimension politique apporte une lourdeur et un poids excessif à ce récit. Surtout que toute cette sous-intrigue est assez inutile et qu'elle retire du temps d'antenne aux véritables héros et méchants de cette bataille qui auraient pu y gagner une meilleure construction.

Car, si l'on revient à la bataille en tant que tel, The Siege of Jadotville est incapable d'offrir un véritable siège en tant que tel. De façon assez grossière, le long-métrage ne fait que alterner des séquences de politiques et des séquences d'action, où des africains attaquent en masse avant de repartir la queue entre les jambes. Cette alternance ne permet pas d'instaurer la véritable menace de ces forces internationales. Surtout que la morale qui ressort de ce combat, c'est que ces mercenaires et ces africains sont plutôt incompétents. Car malgré une supériorité numérique massive et de meilleures armes ne datant pas de la seconde guerre mondiale (Contrairement aux Irlandais qui combattaient avec des antiquités...), cette bataille s'est révélée être longue et ardue, avec une issue ne résultant que par un manque de munitions par une ou l'autre de ces parties; et avec cette alternance, The Siege of Jadotville ne fait rien pour calmer cette étrange impression d'échec.
Sur le plan technique, il est clair que ce long-métrage fut tourné avec les moyens du bord. Par-contre, Richie Smyth, un réalisateur de clips musicaux qui obtient ici ses débuts au cinéma, parvient livrer une signature visuelle permettant au film de Netflix de paraître plus riche qu'il ne l'est réellement. Avec cet atout dans la manche, Smyth réussit à créer des scènes d'action assez sympathiques avec un sens du grandiose bien placé. Pour autant, c'est le désert d'Afrique que le réalisateur respecte le plus, car malgré une présence minime, il fait de ce lieu un véritable personnage, avec des émotions créées par la cime menaçante des arbres ou la poussière intrusive engendrée par le sable.
Également, il nous faut noter que The Siege of Jadotville utilise un joli amalgame d'effets numériques et de miniatures qui apportent un côté rétro bien intéressant au long-métrage, un aspect qui s'agence parfaitement avec l'époque où se déroule le récit du film. Néanmoins, là où le film perd des plumes, c'est dans la trame sonore de Joseph Trapanese (Oblivion). Alors que le compositeur est possiblement l'un des bons musiciens d'Hollywood, Trapanese semble avoir réservé des restants de trames sonores pour The Siege of Jadotville. Nous avons constamment l'impression que le compositeur alterne entre une copie du travail d'Hans Zimmer et entre un western mexicain, apportant ainsi une musicalité légèrement étrange à ce divertissement.

Même en ce qui concerne les acteurs, il nous faut être en demie-teinte. Dans le rôle titre, Jamie Dornan (Fifty Shades of Grey) livre une bonne performance, mais il n'a malheureusement pas la stature nécessaire pour tenir le premier rôle d'un film de guerre. En comparaison, Jason O'Mara (Les films animés de DC Comics) est bien plus imposant et bien plus convaincant dans son rôle de soutien. Même chose pour Guillaume Canet (Jeux d'enfants) qui est assez persuasif dans son rôle sous-exploité. Nous émettrons un commentaire identique pour celui qui interprète le bras droit de Canet, un acteur capable de représenter une véritable menace malgré un rôle muet. Pour sa part, Mark Strong (Sherlock Holmes) est assez fade, avec une présence presque effacée et paresseuse.
En tentant d'être à la fois un film de guerre puissant et un film politique avec un fait historique à dévoiler et à dénoncer, The Siege of Jadotville avait un potentiel certain. Néanmoins, sa faible durée et les faiblesses du scénario font en sorte que le film devient une sorte de ragoût cinématographique avec des ingrédients qui fonctionnent pas entre eux. Chaque élément de cette pellicule fait de l'ombre à son voisin et la dualité qui ressort du scénario de Kevin Brodbin devient un poison dans cette adaptation d'un fait historique passionnant. Heureusement, Richie Smyth est là pour sauver le film d'un échec cuisant. Et même si le réalisateur ne brille pas par son talent, il est la raison principale qui fait en sorte que The Siege of Jadotville divertit le moindrement.
Note : 11/20
ICI, C'EST LES FILMS QUI NE SONT PAS ACTUEL MAIS QU'ON A QUAND MÊME ENVIE DE PARLER
Forrest Gump par Léti

Forrest Gump est un chef-d'oeuvre du cinéma. L'un des films le plus aimé du monde entier est bien sûr un Tom Hanks qui joue à merveille. Je cherche en écrivant des points négatifs mais il n'y en a pas, tout est raconté, réalisé et joué avec excellence. Entre les musiques, l'histoire et les références vont marquer le spectateur et vont certainement faire couler une petite larme pour bon nombre de personnes ! Et si vous ne l'avez toujours pas vu moi et toute l'équipe du site, on ne peut que vous encourager à regarder ce magnifique chef-d'oeuvre.
Note : 19/20
Mechanic Resurrection par LouLaProduction

MECHANIC RESURRECTION est une merde.
Bon il y a un seul bon point : entre deux bagarres, Jason Statham et ses deux expressions faciales, doit s'infiltrer dans une prison ou encore tuer des milliardaires avec des gadgets et des trouvailles qui feraient pâlir James Bond. Niveau chorégraphie combat et découpage, rien à dire, c'est plutôt bien fichu.
Après l'idiotie du scénario est telle qu'on a du mal à ne pas en rire. Les incohérences monstrueuses qui parsèment le film sont tellement visibles que même le spectateur le moins avisé les remarquera. En témoigne ces intrusions dans des bâtiments que l'on nous promet hautement sécurisés. Sérieusement ? Le tueur à gages, en se déguisant en homme de service, passe tranquillement alors que l'initiateur de la mission l'avait prévenu d'un passage difficile avec identification rétinienne en prime ! D'autant que les personnages ne sauvent pas la mise, pas plus que leurs interprètes. Le méchant de l'histoire a une storyline complètement foirée et le pauvre Tommy Lee Jones, avec son pyjama et ses pantoufles, fait peine à voir. Mention spéciale à Jessica Alba, qui joue toujours aussi mal (ses mimiques sont insupportables) et qui n'est pas aidée par un personnage mal écrit et des répliques involontairement drôles.
Entre des explosions faites quasiment toutes en logiciel (très laides, au passages) et des fonds verts désastreux, on se demande bien où est passé le budget du film. C'est incroyablement laid, en tête cette séquence à Rio qui est un sommet d'ineptie.
MECHANIC RESURRECTION pourra éventuellement plaire à certains amateurs de films d'action, peu exigeants. Parce qu'entre la réalisation désastreuse, le scénario indigent et les acteurs à côté de la plaque, il n'y a pas grand-chose à sauver.Note : 7/20
